CS36
A6GCS Monofaro
Le moteur compact léger et flexible de l’A6 était destiné à la course. La cylindrée est donc portée à 1978 cm3 sous la direction d’Alberto Massimo qui lui associe une carrosserie spider deux places sous le nom de A6GCS 2000 Sport.
Astucieusement doté de garde-boues amovibles, elle pouvait facilement courir sur route ou sur circuit et son seul phare central lui valut son surnom «Monofaro». (Deux autres phares pouvaient être ajoutés).
La position décentrée du 6 cyl vif de 130 Ch permit l’abaissement du centre de gravité et autorisait 205 km/h en pointe.
Victorieuse à sa première sortie à Modène aux mains d’Alberto Ascari en 1947, elle remporta 30 victoires en tout jusqu’en 1953.
CS83
A6G/54 Zagato
Sur la base A6G/54, Zagato produisit les plus spectaculaires coupés à carrosserie Alu, 20 en tout, entre 1955 et 56.
Particularité de cette série : les calandres, pare-chocs, prises d'airs et bosselages sont différents d'une version à l'autre.
Un tableau indicatif ci-dessous vous permettra peut-être de vous y retrouver...ou de vous y perdre !
Ces magnifiques œuvres d'art sont appréciées comme
les plus belles Maserati toutes époques confondues...
GD051
Tipo 61 Daytona 59
En 1959, Giulio Alfieri créa un spectaculaire châssis fait de plus de 200 tubes de petit diamètres soudés entre eux pour donner naissance à la Tipo 60, surnommée « Birdcage ».
La conception innovante du châssis associée aux éléments mécaniques déjà éprouvés par Maserati en fait une redoutable voiture de course à moteur avant. Le moteur 2 litres issu de la 200S délivrait 200 Ch et permettait 270 km/h ! Son positionnement incliné permettait d’abaisser le centre de gravité de l’auto et améliorer la tenue de route.
6 exemplaires furent construits et ils accumulèrent 55 victoires en course. Dès 1960, La Tipo 60 évoluera vers la Tipo 61 qui adoptera un moteur de 3 litres produisant 250 Ch.
H36
A6G/54 Coupé Zagato #2150
Sur la base A6G/54, Zagato produisit les plus spectaculaires coupés à carrosserie Alu, 20 en tout, entre 1955 et 56.
Particularité de cette série : les calandres, pare-chocs, prises d'airs et bosselages sont différents d'une version à l'autre.
Un tableau indicatif ci-dessous vous permettra peut-être de vous y retrouver...ou de vous y perdre !
Ces magnifiques œuvres d'art sont appréciées comme
les plus belles Maserati toutes époques confondues...
H45
A6G/54 Spider Frua #2182
Autre artiste de la haute couture automobile italienne, Pietro Frua habilla 19 modèles d'A6G/54 sous 4 carrosseries différentes : Coupé et spider "nez court" et coupé et spider "nez long", modifiant certains éléments comme la calandre, tantôt concave, tantôt convexe.
Il en résulte une série de modèles à l'élégance raffinée et aux contours sensuels.
B05
Quattroporte III 4.9l
En 1979, De Tomaso propose la Quattroporte III succédant à la très confidentielle génération 2 sortie sous Citroën.
Après des essais futuristes ( Medici), Giorgetto Giugiaro
dessine une auto 3 volumes plus statutaire présentée au salon de Turin 1979.
Elle affiche une calandre très typée au radiateur trapézoïdal proéminent et aux 4 feux cerclés qui seront la signature des futures Maserati Biturbo.
Les V8 4.2l et 4.9l de 255 et 280 Ch officient et l'intérieur particulièrement soigné propose des fonctionnalités high tech comme la clim, un bar, sièges et rétros électriques.
B14
Biturbo Spyder 2l
En 1985, Maserati présente la version Spider de la Biturbo.
C'est Zagato qui dessinera le projet sur une base raccourcie de 114 mm par rapport à la berline.
En restant trés proche de l'originale d'Andreani, il affine l'avant et crée là, comme aime à l'écrire Maseramo Al, une "arme de séduction massive pour les latin-lovers"
Côté moteur on trouve les 2l et 2.5l biturbos déjà existants. Le Spyder sera même motorisé en 2.8l et aura 3 restylages au cours de sa carrière.
M63
GranCabrio
En 2009 la version découvrable de la Granturismo est présentée à Francfort:Granturismo Convertible pour les USA et GranCabrio pour le reste du monde.
La ligne signée Pininfarina est préservée par Maserati car ce cabriolet garde la longueur du châssis et les 4 places, rompant avec la tradition du "Spider" mais créant la plus belle découvrable depuis la Ghibli Spider
V8/4.7l/440 Ch, boite auto ZF, suspensions Skyhook et jantes « Trident » 20" invitent au voyage dans l’habitacle gainé de cuir bois et métal …
MC67
MC12 FIA GT
C’est en 2004 que Maserati revient à la compétition internationale avec une voiture dessinée par Giugiaro et développée en collaboration avec Dallara : la MC12
Le châssis monocoque fait de fibre de carbone et d’aluminium accueille le V12 issu de la Ferrari Enzo, 6 litres pour 630 Ch à 7500 tr/min.
Ferrari, occupé par la F1 laisse la place à Maserati pour courir en FIA GT.
50 exemplaires de cette beauté sauvage seront construits et permettront de remporter 22 courses dans cette série et 3 aux 24h de Spa. Elle a remporté le championnat FIA GT cinq années de suite : 2006/2007/2008/2009 et 2010.
Malgré cette prédestination à la course, la version stradale est homologuée pour la route et la conduite de tous les jours.
MX02
MC20
La MC20 est la première voiture de la nouvelle ère de Maserati, marque premium du nouveau groupe Stellantis issue de la fusion de FCA et PSA…
Ce coupé 2 places à moteur central arrière, un V6 Bi-Turbo entièrement conçu et fabriqué par Maserati, posé sur un châssis Alu/Carbone de chez Dallara, est une véritable Supercar : 630 ch à 7500 tr/min, 2,9 sec de 0 à 100 km/h et vitesse de pointe de 325 km/h !
Elle conserve les signes distinctifs des voitures au trident, comme la ligne générale très pure, la calandre, elle intègre également de nouveaux éléments techniques pour son aérodynamisme et son efficacité.
Véritable réussite esthétique, c'est aussi une voiture redoutable qui se déclinera en spyder et en voiture de course.
CP02
Cooper-Climax T51
La Cooper T51 est une monoplace engagée en Formule 1 et en Formule 2 à la fin des années 1950 et au début des années 1960. Elle révolutionne la course automobile avec l'utilisation du moteur en position centrale-arrière. Elle permet à son écurie, Cooper Car Company de devenir championne du monde des constructeurs en 1959 et à l'Australien Jack Brabham de devenir champion du monde des pilotes la même année.
Elle fut principalement équipée de moteurs Climax et Maserati. Ici la miniature représente Roy Salvadori au volant d’une COOPER-CLIMAXI au GP deMonaco 1960
CP03
Cooper-Climax T51
La Cooper T51 est une monoplace engagée en Formule 1 et en Formule 2 à la fin des années 1950 et au début des années 1960. Elle révolutionne la course automobile avec l'utilisation du moteur en position centrale-arrière. Elle permet à son écurie, Cooper Car Company de devenir championne du monde des constructeurs en 1959 et à l'Australien Jack Brabham de devenir champion du monde des pilotes la même année.
Elle fut principalement équipée de moteurs Climax et Maserati. Ici la miniature représente Carel Godin de Beaufort au volant d’une COOPER-CLIMAX au GP de Monaco 1960.
CP07
Cooper-Maserati T61P Monaco
Cette imposante voiture de course à moteur arrière est la Cooper Monaco à moteur V8 Maserati de 5 litres dans laquelle Roy Salvadori a conduit la dernière saison complète de sa carrière professionnelle. Il s'agit d'une voiture de catégorie Sport pré-CanAm à capacité illimitée.
Comme Doug Nye l'a écrit dans son livre "Cooper Cars" (Osprey, 1987) : "Cette voiture Atkins était la Cooper Monaco ultime. Il avait un cadre tubulaire renforcé avec un sous-plateau en tôle d'acier de calibre 20, riveté et soudé en place. Sa suspension indépendante à bobine et triangle suivait la pratique contemporaine de la F1, à l'exception des supports de bobine / amortisseur avant hors-bord plutôt qu'intérieurs. Le moteur Maserati V8 avait un alésage et une course de 94 x 89 mm, déplaçant 4941 cm3 et produisait environ 430 ch à 7 000 tr/min. C'était un moteur puissant et avec une lourde boîte de vitesses Colotti Type 37 et des demi-arbres dérivés de Mercedes SL. Un radiateur géant résidait dans le nez, devant la roue de secours de taille utilisable réglementaire, ce qui nécessitait un profil supérieur de 3 pouces à la normale dans les panneaux du corps du nez. La voiture a fait ses débuts en course non peinte à Silverstone, et peu après a remporté sa première course à Whitsun Goodwood… ».
SM05
Citröen SM Gr5
Citroën tente de rentabiliser l’achat de Maserati en présentant la SM en 1970, un coupé sportif et luxueux qui incarne le nouveau des routières GT et qui est équipé du moteur C114 de Maserati ( le moteur de la Merak).
Pour accompagner la commercialisation de ce modèle, le service compétition décide d’engager la SM en compétition et modifie un châssis court de SM en l’allégeant au maximum et en poussant le V6 à 250 ch.
Elle permit quelques places d’honneur lors de ses participations aux Rallyes Africains et Européens, en particulier une 3e place au Rallye du Portugal 1972 dont je vous présente la miniature ici.